PHILIPPE BLET, PRÉSIDENT DE CAP CALAISIS, JOUE À JE T'AIME NON PLUS AVEC L'INTERSYNDICALE... Publié le 25/03/2010 à 23:45 Par segard.sangatt PHILIPPE BLET, PRÉSIDENT DE CAP CALAISIS,

JOUE À JE T'AIME MOI NON PLUS AVEC L'INTERSYNDICALE.

  Décidément, CALAIS n'est pas une ville comme les autres. Deux ans après les dernières élections municipales remportées par la liste conduite par Natacha BOUCHART face à celle de Jacky HÉNIN, on ne peut pas dire que tout baigne dans l'huile à différents niveaux et dans divers domaines. Le récent Conseil Municipal a vu l'actuelle majoritéet l'opposition s'en lancer des vertes et des pas mûres, on s'en serait douté juste après les résultats des élections régionales où la gauche est bel et bien majoritaire à CALAIS face à l'UMP subissant un échec patent. Faut dire que les électeurs calaisiens comme beaucoup d'autres d'ailleurs subissent la crise économique dans des proportions telles que les représentants locaux du parti au pouvoir au niveau national en sont tenus pour responsables en grande partie; c'est faut-il le souligner, pratiquement toujours le cas quand les choses vont mal, malgré la bonne volonté affichée des uns et des autres.
  Si quelques affaires sont venues égayer la vie politique calaisienne depuis deux ans, il faut s'interroger sur le couac à la CAC devenue Cap Calaisis avec la volonté du nouveau Président, Philippe BLET, où se dessine une partie de bras de fer entre celui-ci et les syndicats réunis en une intersyndicale à propos d'une grille de qualifications et de primes non attribuées. Certes, Philippe BLET a hérité d'une situation laissée par son prédécesseur, à savoir Jacky HÉNIN, mais cela ne suffit pas à expliquer le malaise entre Cap Calaisis d'en haut et Cap Calaisis d'en bas. En tout état de cause, il est toujours par trop facile d'attribuer d'une part tous les problèmes à l'héritage et d'autre part tout ce qui va bien à la nouvelle équipe en général et à son Président en particulier comme s'il n'y avait pas de continuité positive au moins en partie dans cet héritage. Le « C'est pas moi, c'est les autres » n'est en aucune manière une réponse à la nécessité de dialogue pour sortir dignement d'une situation de conflit. Il n'y a rien de pire que de ne pas se sentir écouté. Ce qui est assez cocasse dans cette affaire, c'est que l'intersyndicale Cap Calaisis préfère discuter avec Natacha BOUCHART plutôt qu'avec Philippe BLET, ce qui démontre qu'il est désormais apparemment en bien mauvaise posture et que son image en a pris un sacré coup.
  Parler sans cesse d'une situation antérieure n'apporte en effet aucune réponse satisfaisante aux questions et revendications des salariés. Ceux-ci attendent des réponses concrètes dans des délais respectables avec l'ouverture de vraies négociations où l'on ne joue pas à cache-cache, sinon, le mouvement de grogne risque de prendre de l'ampleur. Philippe BLET faisant partie de la majorité municipale conduite par Natacha BOUCHART, il ne pourra pas éviter d'écouter ses conseils avisés pour (re)venir le plus vite possible à la table des négociations, car si la porte de Philippe BLET est ouverte, il ne faudrait pas que ses oreilles soient fermées.

AFFAIRE À SUIVRE.

                                                                                     Jean SEGARD.
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